Aza, seize ans n’avait pas l’intention de tenter de résoudre l’énigme de ce milliardaire en fuite, Russell Pickett. Mais une récompense de cent mille dollars est en jeu, et sa Meilleure et Plus Intrépide Amie Daisy a très envie de mener l’enquête. Ensemble, elles vont traverser la petite distance et les grands écarts qui les séparent du fils de Russell Pickett : Davis.
Aza, Daisy, Davis, trio improbable, trouvent en chemin d’autres mystères et d’autres vérités, celles de la résilience, de l’amour et de l’amitié indéfectible.
Mon avis :
Après avoir lu et pas forcément apprécié plus que ça « Nos étoiles contraires » (je sais shame on me comme on dit mais chacun son opinion nan ?) j’ai emprunté « Tortues à l’infini » à la bibliothèque et je n’ai pas lu le résumé pour me laisser le suspense de l’intrigue. Les premières pages j’ai été septique, mais alors très septique, il faut dire que on ne s’y attend pas et on est plongé directement dans l’étrangeté du personnage d’Aza. Puis on à partir du troisième chapitre je me suis habituée à cette écriture et surtout à ce personnage particulier.
Dans ce roman John Green tisse encore une histoire belle mais tournée autour de la maladie cette fois ci mentale. Les personnages sont très attachants, bien que j’ai préféré Aza à Daisy car cette dernière avait tendance à trop parler. Aza est une adolescente que la vie blesse et qui tous les jours se bat contre une maladie qui la ronge de l’intérieur (pour ceux qui l’on lu vous comprendrait l’allusion ah ah #CD).
Au final et contre toute attente j’ai énormément apprécié ce livre, avec un sujet qui me touche beaucoup et une plume très agréable à lire. C’est donc avec plaisir que je lirais les autres livres de John Green!
Petit passage que j’ai apprécié : « Quelle drôle d’expression : tomber amoureuse, comme si « amoureuse » était une mer dans laquelle on se noyait ou une ville qui vous absorbait. On ne « tombe » dans aucun autre sentiment – on ne tombe pas ami ou colérique ou d’espoir. La seule chose possible est : tomber amoureux.
Auteur : John Green
Editeur : Gallimard
Parution : Le 10 octobre 2017
Pages : 352
Sweet Leaves 